Je n'ai pas vu beaucoup de récits cyclistes en Sicile, et nous n’avons croisé presque qu'aucun cycliste pendant tout ce trajet - juste un couple qui faisait du vélo de route sans bagages et un autre cyclotouriste croisé à Noto.
Quelques remarque générales :
- en septembre, le climat est chaud et sec
- les automobilistes sont patients, nous n'avons eu aucun problème de sécurité sur la route.
- la nourriture est excellente
- les paysages sont très variés entre le nord, le sud, l'est, l'ouest et le centre de l'île (que nous n'avons pas visité)
- la Sicile est très riche culturellement et gastronomiquement, mais nous a semblé relativement en retrait économiquement
- le réseau ferroviaire est peu développé et le service ne nous a pas semblé très bon.
- le réseau de bus/cars permet de voyager dans l'île, mais attention à la fréquence (en dehors des connections vers Palerme). Par exemple, nous avons passé une journée entière pour franchir 100 km en bus et en train.

Nous atterrissons à Palerme et nous déposons nos valises Brompton B&W chez Joseph, que je connais depuis de nombreuses années. Nous équipons nos Bromptons et partons en bus pour Trapani, sur la côte ouest, notre point de départ pour suivre la route cycliste CIBIT.
Je ne vais pas m'étendre ici sur les visites et activités non-cyclistes, mais je recommande la visite d'Erice une ville historique perchée sur les hauteurs. Nous avons hésité à prendre les vélos, mais les ruelles pavées médiévales nous ont convaincu de les laisser à l’hôtel.

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Trapani vers Mazara del Vallo - 74km

Nous quittons Trapani après un petit déjeuner local. Le temps est très sec et ensoleillé, il faut prévoir de bonnes réserves d'eau. Je me rend compte que j'ai oublié le foulard qui me sert à protéger le visage du soleil. J'en achète un à Trapani.mais il sera inutilisable car le tissu est trop épais et je n'arrive pas à respirer facilement.


Première étape : les marais salants au sud de la ville.

Nous reprenons notre route vers le sud. Les marquages de la route CIBIT sont parfois ambigus, nous avons régulièrement recours au GPS. Le parcours CIBIT évite les grands axes et privilégie les petites routes.

Les oliviers le long de la route.



À l'approche de Marsala, nous nous improvisons une pause déjeuner dans de nouveaux marais salants.

Nous avions prévu de visiter un peu la ville de Marsala, mais nous sommes déjà en retard sur les prévisions. Nous avons pris du retard à cause des nombreuses séances photo, nous devons maintenant accélérer pour arriver à Mazara del Vallo avant la tombée de la nuit.

Nous atteignons Mazara del Vallo à la nuit tombée. Bonne surprise, la ville est très animée jusqu'à une heure tardive!

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(à suivre...)