Les participants venaient des 4 coins de l’Europe et couraient sur des engins très variés : du véritable ancêtre de 1870 jusqu’à des modèles plus récents aux jantes profilées. Il faut savoir qu’il existe actuellement une dizaine de fabricants de grands-bis dans le monde, la production restant évidemment artisanale.
L’ambiance était vraiment bon enfant, tout ce petit monde se connaissant très bien. Si pour la plupart des coureurs, l’important est de participer, certains sont là pour la gagne et l’angle pris par ces grands-bis dans les virages est impressionnant. Les chutes sont rares mais toujours spectaculaires

Etant attiré par l’esthétique très pure de ces vélos (2 roues, un cadre, un guidon et une selle), j’avais convenu avec un des fabricants de pouvoir essayer un de ses modèles. Ce fut une expérience géniale : j’ai fait mes premiers tours de roue sur un modèle 52" bien qu’un 54" me conviendrait mieux, les tailles allant de 48" à 56" et dépendent principalement de la grandeur du cycliste.
Avant de pouvoir rouler, il faut apprendre à grimper sur le vélo dont la selle culmine à 1,40 m !
La procédure est la suivante : on se place derrière le vélo, on pose les mains sur le guidon ainsi que le pied gauche sur le repose pied fixé sur le cadre au-dessus de la roue arrière. On pousse alors le vélo comme une trottinette avec le pied droit puis celui-ci donne une impulsion afin de « sauter sur la selle » Une fois bien assis, on pose les pieds sur les pédales qui n’arrêtent pas de tourner puisqu’il n’y a pas de roue libre. Pour descendre, on lâche les pédales, on cherche avec le pied gauche le repose pied, puis on saute du vélo.
Alors que j’ai l’habitude de rouler à vélomobile, assis à 20 cm, du sol, ici c'est radicalement différent. J’imagine qu’on a quasiment la même vue qu’un cavalier.
Quelques photos de la course d’hier :




Il y avait aussi 2 participantes :

Un aperçu des vélos :








Un sympathique grass band :

Mon Jetstream avait l’air minuscule à côté de ces géants, il leur arrivait à peine à hauteur du moyeu


Voici un reportage sur la course de 2015 :